La tour d’Ayen
Ne manquez pas d’observer son toit en bardeaux de châtaignier, ses fenêtres renaissance et sa porte d’entrée ornée d’un écusson martelé.
Pour aller plus loin :
Lorsque, après de longs palabres, le marché était enfin conclu entre paysans et maquignons, il était de tradition de se taper fort dans la main pour sceller le pacte, le marchand sortant alors son portefeuille gonflé d’immenses billets pour régler son achat. Il était indispensable, ensuite, d’aller boire chopine dans les cafés environnants. Autour du foirail, il y avait, placés là avec à propos, de nombreuses buvettes et force restaurants comme chez Courtois (puis Faure), chez Couégnas (puis Chéroux), le célèbre Hôtel du Nord (aussi chez Chastagnac ou chez Pyronon). Dans les rues adjacentes, on allait chez Champeau (puis Fardet), chez Masniaud ou chez Coly. Un peu plus haut, à la Tour d’Ayen, chez Champeaux, au Rendez-vous des Compagnons, les soirées étaient fort animées par les airs du traditionnel bal populaire, avec les musiciens du cru, accordéoniste, violoneux et chabrétaire. Puis le restaurant connaîtra une solide réputation largement justifiée par la cuisine de Madame Lascaut.
Hotel Lascaut